Le marché aux fleurs
Rue Saint François de Paule, la façade de l'opéra est repérable par ses colonnes :
S'agit-il du même endroit, rue Saint François de Paule ou bien de l'angle de la rue de la Préfecture et de la rue Sainte Réparate :
La rue Saint François de Paule, près de l'Opéra :
Même secteur :
Juste devant l'Opéra :
Le cours Saleya est visible au fond (avec les arbres) :
Le cours Saleya :
Retour rue Saint François de Paule :
Le marché aux primeurs du Cours Saleya
Le cours Saleya accueillait le marché aux primeurs et le marché aux fleurs :
La tour/clocher que l'on voit à gauche de cette carte postale est en fait la tour de l'horloge du palais Rusca située sur la place du palais de Justice. Elle surplombe le batiment qui contenait à cette époque la garnison. Aujourd'hui le palais Rusca est une annexe du palais de Justice :
Plus proche de nous, le marché aux primeurs était dit "couvert" :
Le cours Saleya aujourd'hui :
Le marché sur la place de la Préfecture
Le casino municipal
Il est visible sur une grande quantité de cartes postales anciennes de la ville. Il abritait des salles de jeux, des salles de spectacle, des salons de danse, un restaurant. Il fut construit entre 1882 et 1884 sur le Paillon et sa démolition date de 1979. Son concurrent direct était le Palais de la Jetée Promenade construit également en 1882.
Cette partie de la façade du casino était sur la place Massena. Il était placé à l'endroit où on trouve actuellement les jets d'eau de la Coulée Verte. Face au casino, il y avait le jardin Albert Premier qui existe toujours aujourd'hui bien sur.
Le casino et la place Masséna :
Le casino vu du Jardin Albert Premier, la Promenade des Anglais se trouve dans le dos du photographe :
Avant l'actuelle Coulée Verte, un autre jardin occupait l'emplacement exact du casino municipal. Cette photo permet de juger de la taille de ce batiment :
L'actuelle Coulée Verte et ses jets d'eau sur le même emplacement :
Les blanchisseuses du Paillon
Paillon est un fleuve côtier qui se jette dans la Baie des Anges de Nice
Malgré ses débordements, il est intimement lié à la vie quotidienne des Niçois car il représente sa principale source d’énergie. Et jusqu’au xixe siècle pour mieux maîtriser son débit irrégulier, les Niçois dérivent, aux moyens de batardeaux, son cours d’eau vers des galeries de captage creusées au travers de la muraille. L’eau du Paillon, ainsi détournée à l’intérieur des remparts, alimente les canaux aériens et souterrains actionnant les roues des moulins à farine, à tan, à papier, protégées derrière les fortifications.
Le Paillon est un torrent fougueux mais souvent paisible et en été son lit devient presque inexistant ; ce qui fait dire aux chroniqueurs de l’époque que le Paillon apparaît comme un fleuve abstrait et purement mythique. Avant sa couverture, c’est le domaine des bugadières qui utilisent son maigre bras d’eau comme lavoir public offrant aux visiteurs le spectacle d’un fleuve qui ne sert qu’à sécher du linge (Source : Wikipedia)
Cette photo est prise au niveau du départ de la rue Centrale. A l'extrême droite, on voit un immeuble et on devine un décroché : c'est le départ de la rue Centrale.
A l'extrême gauche, un clocher est visible. il s'agit de celui qui est sur la place de la Tour : La tour Saint-François qui a d'ailleurs donné le nom à la rue qui la longe vers le boulevard Jean Jaurès. Elle est construite en 1722 pour donner un clocher au couvent des Franciscains, aujourd'hui en grande partie détruit. Le couvent abandonné à la Révolution, est vendu aux enchères en 1798 à la municipalité. Le clocher est modifié en 1841 et reçoit l'horloge.
Au lieu où a été prise cette photo des lavandières du Paillon, se trouve de nos jours la Coulée Verte.
La tour de l'horloge est visible au centre de la photo. Le départ de la rue Centrale est visible également.
Autres cartes des lavandières du Paillon, toujours prises dans cette zone :
Les lavandières s'installaient également plus bas, à l'embouchure du Paillon, en bord de mer :
Voici enfin une autre carte postale dont je possède un original, si des personnes savent localiser l'endroit du Paillon où elle a été prise, je serai ravie de le savoir. Je pense que c'est davantage vers le nord de Nice, peut être à la hauteur de Saint Roch ? Certains m'ont dit que la légende de la carte était fausse et qu'il ne s'agissait pas de Nice car les bugadières d'ici n'utilisaient pas des caisses, mais des paniers. Il pourrait s'agir d'une photo prise dans les bouches du Rhone.
vue de plus près :
Se reporter également à l'article consacré au Paillon.